Doc. XII-quater, N. 18
ASSEMBLEA PARLAMENTARE DELLA NATO
Risoluzione n. 418
La difesa della NATO contro i missili balistici
Trasmessa il 15 dicembre 2014
NATO PARLIAMENTARY ASSEMBLY
RESOLUTION n. 418
NATO ballistic missile defence (*)
The Assembly,
1. Emphasising that the collective defence of the population, territory and forces of the North Atlantic Alliance remains a core task;
2. Concerned about the increasing threat posed by the proliferation of ballistic missiles, especially among potentially hostile states such as Iran and North Korea;
3. Convinced that diplomacy, as well as arms control, disarmament and non-proliferation remain the principal means to reduce the global threat posed by weapons of mass destruction and their means of delivery;
4. Affirming the complementary value of missile defence in NATO's defence and deterrence posture;
5. Fully supporting the 2010 NATO decision to develop a ballistic missile defence capability to protect all NATO European population, territory and forces;
6. Satisfied with the progress on Allied missile defence, including the achievement of an Interim Capability in 2012;
7. Welcoming the voluntary national contributions, including contributions in kind, by Allies thus far, and in particular recognising the commitment of the United States through its European Phased Adaptive Approach;
8. Supporting NATO's suspension of all practical civilian and military co-operation with Russia, including co-operation on missile defence, following Russia's illegal and illegitimate «annexation» of Crimea and a concerted campaign of violence by Russia and Russian-backed separatists in Ukraine;
9. Strongly reaffirming that NATO missile defence is not directed against Russia and will not undermine Russia's strategic deterrence capabilities, as NATO has repeated at every juncture;
12. URGES member governments and parliaments of the North Atlantic Alliance:
a. to continue to support the prompt completion of NATO's ballistic missile defence capability;
b. to provide further voluntary national contributions, including contributions in kind, to NATO missile defence, in particular by European Allies in order to create a more equitable sharing of risks and burdens;Pag. 3
c. to ensure compatibility and interoperability of new missile defence systems with existing Allied systems;
d. to explore increased co-operation on missile defence, especially through further Smart Defence projects, potentially including joint acquisition of systems;
e. to conduct regular national and NATO assessments of the missile threat and adapt NATO missile defence accordingly;
f. to continue to demonstrate that NATO missile defence is not directed against Russia and will not undermine Russia's strategic deterrence capabilities through an active policy of unilateral transparency and confidence-building measures as well as bilateral efforts if NATO's co-operation with Russia were reinstated;
g. to examine further engagement on missile defence with key NATO partner countries, in order to increase transparency, build confidence and explore opportunities for co-operation;
h. to continue to closely monitor the implementation of NATO missile defence and to deepen political oversight and transparency involving inter alia national parliaments and the NATO Parliamentary Assembly;
i. to continue to support all relevant international diplomatic efforts to curb the proliferation of weapons of mass destruction and their means of delivery.
ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE DE L'OTAN
RESOLUTION n. 418
La défense antimissile balistique de l'OTAN (*)
L'Assemblée,
1. Soulignant que la défense collective de la population, du territoire et des forces de l'Alliance atlantique demeure une tâche fondamentale;
2. Préoccupée par la menace croissante que constitue la prolifération des missiles balistiques, en particulier dans des Etats pouvant s'avérer hostiles, tels que l'Iran et la Corée du Nord;
3. Convaincue que la diplomatie, ainsi que la maîtrise des armements, le désarmement et la non-prolifération restent les principaux moyens de réduire la menace mondiale que constituent les armes de destruction massive et leurs vecteurs;
4. Affirmant la valeur complémentaire de la défense antimissile dans la posture de défense et de dissuasion de l'OTAN;
5. Appuyant pleinement la décision prise par l'OTAN en 2010 de développer une capacité de défense antimissile balistique afin de protéger l'ensemble de la population, du territoire et des forces de l'OTAN en Europe;
6. Satisfaite des progrès réalisés dans le domaine de la défense antimissile alliée, notamment la mise en place d'une capacité intérimaire en 2012;
7. Se félicitant des contributions volontaires nationales, y compris en nature, consenties jusqu’à présent par les Alliés, et reconnaissant en particulier l'engagement des Etats-Unis par le biais de leur Approche adaptative phasée européenne;
8. Soutenant la suspension par l'OTAN de toute coopération pratique civile et militaire avec la Russie, y compris la coopération en matière de défense antimissile, à la suite de «l'annexion» illégale et illégitime de la Crimée par la Russie et d'une campagne concertée de violence de la part de la Russie et de séparatistes appuyés par cette dernière en Ukraine;
9. Réaffirmant avec force que la défense antimissile de l'OTAN n'est pas dirigée contre la Russie et ne portera pas atteinte aux capacités russes de dissuasion stratégique, comme l'OTAN l'a répété à chaque occasion;
Pag. 5 10. INVITE INSTAMMENT les gouvernements et les parlements des pays membres de l'Alliance atlantique:
a. à continuer à soutenir un achèvement rapide de la capacité de défense antimissile balistique de l'OTAN;
b. à apporter des contributions nationales volontaires supplémentaires, y compris en nature, à la défense antimissile de l'OTAN, en particulier de la part des Alliés européens, afin d’établir un partage plus équitable des risques et du fardeau;
c. à assurer la compatibilité et l'interopérabilité des nouveaux systèmes de défense antimissile avec les systèmes alliés existants;
d. à envisager une coopération accrue dans le domaine de la défense antimissile, en particulier par de nouveaux projets de Défense intelligente avec, éventuellement, l'acquisition conjointe de systèmes;
e. à procéder régulièrement, au niveau national et au niveau de l'OTAN, à des évaluations de la menace des missiles et à adapter la défense antimissile de l'OTAN en conséquence;
f. à continuer à démontrer que la défense antimissile de l'OTAN n'est pas dirigée contre la Russie et ne portera pas atteinte aux capacités russes de dissuasion stratégique, par le biais d'une politique active de transparence unilatérale et des mesures de confiance, ainsi que par des efforts bilatéraux si la coopération de l'OTAN avec la Russie devait reprendre;
g. à envisager de s'engager plus avant dans le domaine de la défense antimissile avec des pays partenaires clés de l'OTAN, afin d'accroître la transparence, de renforcer la confiance et d’étudier des possibilités de coopération;
h. à continuer à suivre de près la mise en ouvre de la défense antimissile de l'OTAN et à intensifier le contrôle politique et accroître la transparence, en impliquant, entre autres, les parlements nationaux et l'Assemblée parlementaire de l'OTAN;
i. à continuer à soutenir tous les efforts diplomatiques internationaux pertinents afin d'endiguer la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs.
ASSEMBLEA PARLAMENTARE DELLA NATO
RISOLUZIONE n. 418
La difesa della NATO contro i missili balistici (*)
L'Assemblea,
1. Sottolineando che la difesa collettiva della popolazione, del territorio e delle forze dell'Alleanza nordatlantica resta un compito centrale;
2. Preoccupata per la minaccia crescente posta dalla proliferazione dei missili balistici, soprattutto negli Stati potenzialmente ostili come l'Iran e la Corea del Nord;
3. Convinta che la diplomazia, come pure il controllo delle armi, il disarmo e la non proliferazione siano ancora i principali strumenti di riduzione della minaccia globale rappresentata dalle armi di distruzione di massa e dai loro vettori;
4. Affermando il valore complementare che la difesa antimissilistica riveste nella posizione di difesa e dissuasione della NATO;
5. Sostenendo appieno la decisione della NATO del 2010 di sviluppare una capacità di difesa contro i missili balistici per proteggere la popolazione, il territorio e le forze NATO in Europa nella loro interezza;
6. Soddisfatta dei progressi realizzati nella difesa antimissilistica degli Alleati, inclusa la messa a punto di una Capacità Interinale nel 2012;
7. Accogliendo con favore i contributi nazionali volontari, inclusi quelli in natura, sinora forniti dagli Alleati e, in particolare, riconoscendo l'impegno assunto dagli Stati Uniti attraverso il loro piano di difesa antimissilistica in fasi (Approccio Adattivo Graduale Europeo, European Phased Adaptive Approach);
8. Sostenendo la sospensione, da parte della NATO, di tutta la cooperazione pratica civile e militare con la Russia, inclusa la cooperazione in materia di difesa antimissilistica, a seguito dell’ «annessione» illegale e illegittima della Crimea e della campagna concertata di violenza messa in campo in Ucraina dalla Russia e dai separatisti da quest'ultima sostenuti;
9. Ribadendo con forza che la difesa antimissilistica della NATO non è diretta contro la Russia né metterà a repentaglio le capacità di dissuasione strategica di questo paese, come ribadito dalla NATO in ogni occasione;
12. ESORTA i governi e i parlamenti dei paesi membri dell'Alleanza nordatlantica a:
a. continuare a sostenere il rapido completamento della capacità di difesa della NATO contro i missili balistici;Pag. 7
b. fornire ulteriori contributi nazionali volontari, inclusi quelli in natura, alla difesa antimissilistica della NATO, segnatamente da parte degli Alleati europei, così da stabilire una più equa condivisione dei rischi e degli oneri;
c. garantire la compatibilità e l'interoperabilità dei nuovi sistemi di difesa antimissilistica con i sistemi degli Alleati già esistenti;
d. valutare la possibilità di una maggiore cooperazione in materia di difesa missilistica, specialmente attraverso ulteriori progetti di Difesa intelligente, eventualmente con l'acquisizione congiunta di sistemi;
e. realizzare regolari valutazioni, a livello nazionale e della NATO, della minaccia missilistica e adattare la difesa antimissilistica della NATO di conseguenza;
f. continuare a dimostrare che la difesa antimissilistica della NATO non è diretta contro la Russia e che non metterà a rischio le capacità di dissuasione strategica di questo paese, grazie a una politica attiva di misure unilaterali di trasparenza e di rafforzamento della fiducia nonché tramite sforzi bilaterali, qualora fosse ripristinata la cooperazione della NATO con la Russia;
g. valutare la possibilità di un maggiore impegno in materia di difesa antimissilistica con paesi chiave tra i partner della NATO, al fine di migliorare la trasparenza, consolidare la fiducia ed esaminare le possibilità di collaborazione;
h. continuare a monitorare da vicino l'attuazione della difesa antimissilistica della NATO e intensificare il controllo politico e la trasparenza, coinvolgendo – tra gli altri attori – i parlamenti nazionali e l'Assemblea parlamentare della NATO;
i. continuare a sostenere tutti gli sforzi diplomatici internazionali profusi in tal senso, così da arginare la proliferazione delle armi di distruzione di massa e dei loro vettori.