Doc. XII-bis, N. 200

ASSEMBLEA PARLAMENTARE DEL CONSIGLIO D'EUROPA

Raccomandazione n. 2178

Tempo di agire: la risposta politica dell'Europa per combattere la manipolazione delle competizioni sportive

Trasmessa il 10 novembre 2020

Pag. 2

PARLIAMENTARY ASSEMBLY OF THE COUNCIL OF EUROPE

RECOMMENDATION 2178 (2020) (1)
Provisional version

Time to act: Europe's political response to fighting the manipulation of sports competitions

  Parliamentary Assembly,

  1. The Parliamentary Assembly refers to its Resolution 2336 (2020) «Time to act: Europe's political response to fighting the manipulation of sports competitions». It wishes to flag the urgency to fight the ever expanding and thriving organised crime, money-laundering and illegal betting in sport, which are increasingly used by international criminal networks behind the manipulation of sports competitions at all levels and fields. Indeed, these criminal networks profit from uncontrolled betting markets, a weak culture of governance and compliance by sports governing bodies, loopholes in national legislations, and the absence of wider and stronger international data exchange and judicial co-operation able to counter them.
  2. The Assembly underlines that the Council of Europe Convention on the Manipulation of Sports Competitions (CETS No. 215, Macolin Convention) is a unique worldwide tool providing a comprehensive framework for collectively fighting sports betting related criminal risks. Its implementation is of pivotal importance for keeping sport safe, credible and based on fair play.
  3. The Assembly remains seriously concerned, however, that one single member State has managed to slow down the ratification of the Convention by using its de-facto veto powers within the Council of the European Union to block other EU member States from becoming party to the Convention. It recalls the long- standing practice of inclusiveness and participation, on an equal footing, of all Council of Europe member States in the drafting, implementation and monitoring of the Organisation's treaties. It therefore calls on the Committee of Ministers to:
   3.1. encourage all member States who have so far not done so, to ratify the Macolin Convention as urgently as possible;
   3.2. allocate sufficient human and financial resources in order to extensively advocate, communicate and support the launching of new relevant convention-based and intergovernmental activities in Pag. 3which member States should be able to participate on an equal footing.

  4. The Assembly reiterates its concern already expressed in its Recommendation 2114 (2017) «Defending the acquis of the Council of Europe: 65 years of successful intergovernmental co-operation and standard setting», pointing to the fact that the reality of post-Lisbon EU competences is not reflected in the Council of Europe Statute, rules of procedure of the Committee of Ministers or of intergovernmental committees, which creates regular tensions, questions and need for legal opinions. Bearing in mind that transparency and dialogue are fundamental to effective co-operation, the Assembly invites the Committee of Ministers to:
   4.1. update its texts which do not reflect the reality of EU competences, in particular the CM/ Res(2011)24 on intergovernmental committees and subordinate bodies, their terms of reference and working methods, and the Committee of Ministers rules of procedure;
   4.2. draft a common agreement with the European Union which could reflect the general principles of the participation of the European Union in the Council of Europe conventions, which could set out the applicable principles and provide for general operating rules such as voting rights, speaking rights, reporting and financial arrangements.

  5. The Assembly appeals to the Committee of Ministers not to open discussions on the amendment of any provisions, under Article 38, of the Macolin Convention.

   (1) Text adopted by the Standing Committee, acting on behalf of the Assembly, on 12 October 2020 (see Doc. 15116, report of the Committee on Culture, Science, Education and Media, rapporteur: Mr Roland Rino Büchel).

Pag. 4

ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE DU CONSEIL DE L'EUROPE

RECOMMANDATION 2178 (2020) (1)
Version provisoire

Il est temps d'agir: la réponse politique de l'Europe pour combattre la manipulation des compétitions sportives

  Assemblée parlementaire,

  1. L'Assemblée parlementaire se réfère à sa Résolution 2336 (2020) intitulée «Il est temps d'agir: la réponse politique de l'Europe pour combattre la manipulation des compétitions sportives». Elle souhaite souligner l'urgence de lutter contre les pratiques de plus en plus répandues relevant de la criminalité organisée, du blanchiment d'argent et des paris illégaux dans le sport, mises en ouvre de manière accrue par les réseaux criminels internationaux à l'origine de la manipulation de compétitions sportives à tous les niveaux et dans tous les domaines. Ces réseaux profitent en effet des marchés de paris non contrôlés, d'une faible culture de gouvernance et de respect des règles par les instances dirigeantes du sport, de lacunes dans les législations nationales, et de l'absence d'une coopération internationale plus vaste et solide dans les domaines judiciaire et de l’échange de données, capable de les contrer.
  2. L'Assemblée souligne que la Convention du Conseil de l'Europe sur la manipulation de compétitions sportives (STCE no 215, Convention de Macolin) est un outil unique au monde qui offre un cadre complet pour lutter de manière collective contre le risque criminel lié aux paris sportifs. Sa mise en ouvre est d'une importance capitale pour préserver la sécurité et la crédibilité du sport, ainsi que le fair-play dans ce domaine.
  3. L'Assemblée demeure toutefois gravement préoccupée par le fait qu'un seul État membre ait réussi à ralentir la ratification de la Convention en exer ant son droit de veto de fait au sein du Conseil de l'Union européenne pour empêcher d'autres États membres de l'Union de devenir parties à la Convention. Elle rappelle la pratique bien ancrée qui consiste à inclure et à associer, sur un pied d’égalité, tous les États membres du Conseil de l'Europe à l’élaboration, à la mise en ouvre et au suivi des traités de l'Organisation. Elle invite par conséquent le Comité des Ministres:
   3.1. à encourager tous les États membres qui ne l'ont pas encore fait à ratifier la Convention de Macolin dans les plus brefs délais;
   3.2. à allouer des ressources humaines et financières suffisantes afin de promouvoir, Pag. 5faire connaître et soutenir largement le lancement de nouvelles activités conventionnelles et intergouvernementales pertinentes, auxquelles les États membres devraient être en mesure de participer sur un pied d’égalité.

  4. L'Assemblée réitère ses préoccupations déjà exprimées dans sa Recommandation 2114 (2017) «Défendre l'acquis du Conseil de l'Europe: préserver le succès de 65 ans de coopération intergouvernementale», soulignant le fait que les compétences réelles de l'Union européenne après le Traité de Lisbonne ne sont pas reflétées dans le Statut du Conseil de l'Europe, le Règlement intérieur du Comité des Ministres ou des comités intergouvernementaux, ce qui crée régulièrement des tensions, soulève des questions et engendre la nécessité de solliciter des avis juridiques. Considérant que la transparence et le dialogue sont essentiels à une coopération efficace, l'Assemblée invite le Comité des Ministres:
   4.1. à mettre à jour ses textes qui ne reflètent pas la réalité des compétences de l'Union européenne, en particulier la Résolution CM/Res(2011)24 concernant les comités intergouvernementaux et les organes subordonnés, leur mandat et leurs méthodes de travail, ainsi que son Règlement intérieur;
   4.2. à élaborer un accord commun avec l'Union européenne, susceptible de refléter les principes généraux de la participation de l'Union européenne aux conventions du Conseil de l'Europe, d’énoncer les principes applicables, et de nature à fournir une série de règles de fonctionnement générales telles que le droit de vote, le droit de parole, l’élaboration des rapports et les arrangements financiers.

  5. L'Assemblée demande au Comité des Ministres de ne pas ouvrir de débat sur la modification d'une quelconque disposition, soumise en vertu de l'article 38, de la Convention de Macolin.

   (1) Texte adopté par la Commission permanente, agissant au nom de l'Assemblée, le 12 octobre 2020 (voir Doc. 15116, rapport de la commission de la culture, de la science, de l’éducation et des médias, rapporteur: M. Roland Rino Büchel).

Pag. 6

ASSEMBLEA PARLAMENTARE DEL CONSIGLIO D'EUROPA

RACCOMANDAZIONE 2178 (2020)

Tempo di agire: la risposta politica dell'Europa per combattere la manipolazione delle competizioni sportive

  Assemblea parlamentare,

  1. Richiamando la Risoluzione .... (2020) «Tempo di agire: la risposta politica dell'Europa per combattere la manipolazione delle competizioni sportive», l'Assemblea parlamentare vuole segnalare l'urgenza di combattere le fiorenti pratiche della criminalità organizzata in continua espansione, il riciclaggio di denaro e le scommesse sportive illegali, sempre più utilizzate dalle reti criminali internazionali che sono all'origine della manipolazione delle competizioni sportive a tutti i livelli e in tutti i campi. Queste reti criminali traggono, in effetti, profitto dai mercati incontrollati delle scommesse, da una debole cultura della governance e del rispetto delle norme da parte degli organi di governo sportivi, da lacune nelle legislazioni nazionali, dall'assenza di uno scambio internazionale di dati più ampio e più forte e di una cooperazione giudiziaria in grado di contrastarle.
  2. L'Assemblea sottolinea che la Convenzione sulla manipolazione delle competizioni sportive del Consiglio d'Europa (STCE no 215, Convenzione Macolin) è uno strumento unico a livello mondiale che fornisce un quadro completo per combattere collettivamente i rischi criminali legati alle scommesse sportive. La sua attuazione è di fondamentale importanza per preservare la sicurezza, la credibilità e il fair-play nello sport.
  3. L'Assemblea resta seriamente preoccupata, tuttavia, per il fatto che un singolo Stato membro sia riuscito a rallentare la ratifica della Convenzione utilizzando il potere di veto de facto all'interno del Consiglio dell'Unione europea per impedire ad altri Stati membri dell'UE di aderire alla Convenzione. Ricorda la prassi di lunga data di inclusione e partecipazione, su un piano di parità, di tutti gli Stati membri del Consiglio d'Europa nella redazione, nell'attuazione e nel monitoraggio dei trattati dell'Organizzazione. Chiede pertanto al Comitato dei ministri di:
   3.1. esortare tutti gli Stati membri, che finora non lo hanno fatto, a ratificare la Convenzione Macolin con la massima urgenza;
   3. 2. stanziare risorse umane e finanziarie sufficienti per promuovere, comunicare e sostenere ampiamente l'avvio di nuove attività in materia, basate sulle convenzioni e sulle attività intergovernative a cui gli Stati membri dovrebbero poter partecipare su un piano di parità.

  4. L'Assemblea ribadisce la preoccupazione già espressa nella Raccomandazione Pag. 72114 (2017) «Difendere l’acquis del Consiglio d'Europa: preservare il successo di 65 anni di cooperazione intergovernativa e di definizione di standard», sottolineando che le reali competenze dell'UE post-Lisbona non si riflettono nello statuto del Consiglio d'Europa, nelle norme procedurali del Comitato dei ministri o dei comitati intergovernativi, il che crea regolarmente tensioni, solleva questioni e la necessità di richiedere pareri giuridici. Tenendo presente che la trasparenza e il dialogo sono fondamentali per una cooperazione efficace, l'Assemblea invita il Comitato dei ministri a:
   4.1. aggiornare quei testi che non rispecchiano le reali competenze dell'UE, in particolare il CM/Res(2011)24 sui comitati intergovernativi e gli organi subordinati, sui rispettivi mandati e metodi di lavoro e sulle norme procedurali del Comitato dei ministri;
   4. 2. elaborare un accordo comune con l'Unione europea che possa riflettere i principi generali della partecipazione dell'Unione europea alle convenzioni del Consiglio d'Europa, che possa definire i principi applicabili e prevedere norme operative generali, quali i diritti di voto, i diritti di parola, l'elaborazione delle relazioni e gli accordi finanziari.

  5. L'Assemblea fa appello al Comitato dei ministri affinché non apra alcun dibattito sulla modifica di disposizioni, ai sensi dell'articolo 38, della Convenzione di Macolin.