Doc. XII-quater, N. 32

ASSEMBLEA PARLAMENTARE DELLA NATO

Risoluzione n. 432

Le spese per la difesa dei Paesi alleati

Trasmessa il 1o dicembre 2016

Pag. 2

NATO PARLIAMENTARY ASSEMBLY

RESOLUTION n. 432

Allied defence spending (*)

  The Assembly,

  1. Recognising that most NATO member countries reduced defence budgets after the end of the Cold War, taking advantage of what was then called «the peace dividend»;

  2. Noting that other international players, including Russia and China, have been massively investing in defence over the past decade, while Western countries were mired in a serious economic downturn;

  3. Acknowledging that the security environment has become far less benign, as evidenced in the eastern and southern flanks where Russia has deployed significant A2/AD (anti-access/area-denial) capabilities;

  4. Underlining that Article 3 of the North Atlantic Treaty calls upon Allies to separately and jointly, by means of continuous and effective self-help and mutual aid, maintain and develop their individual and collective capacity to resist armed attack and recognising the unaltered relevance of an adequate level of defence capabilities in an increasingly challenging environment;

  (*) Presented by the Economics and Security Committee and adopted by the Plenary Assembly on Monday 21 November 2016, Istanbul, Turkey.

  5. Welcoming the commitments to increase defence outlays that Allied leaders adopted at the Summit meetings in Wales and Warsaw;

  6. Noting that in 2016 overall Allied defence expenditure rose for the first time since 2009;

  7. Noting that five Allied countries have achieved the 2% of Gross Domestic Product spending goal;

  8. Recalling that although the level of defence spending is not an end in itself, it nonetheless represents an important means to purchase advanced equipment while fine-tuning national force structures to maximise capabilities;

  9. Stressing that there are additional and complementary ways to increase capabilities, for example, through pooling Pag. 3and sharing, specialisation, targeted investment and deeper defence-industrial cooperation;

  10. URGES member governments and parliaments of the North Atlantic Alliance:
   a. to redouble efforts to dedicate a minimum of 2% of their Gross Domestic Product to defence and more than 20% of defence budgets to major equipment, including related Research and Development;
   b. to initiate without delay a transparent public dialogue with civil society and key private and public stakeholders on how greater defence outlays and enhanced long-term investments in defence capabilities can increase national and collective security;
   c. to ensure that Allied countries work towards a more balanced sharing of the costs and responsibilities for collective defence;
   d. to ensure that investments are directed towards meeting new capability priorities and not towards other ends, like employment, which are not expressly defence-related and are thus better achieved by other means;
   e. to restructure defence budgets and move ahead with cost-friendly initiatives along the lines of the pooling and sharing of military capabilities, enhanced procurement cooperation and economically sensible trade in defence material; and
   f. to ensure that significant funding is also dedicated to addressing the sources of global and regional insecurity.

Pag. 4

ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE DE L'OTAN

RESOLUTION n. 432

Les dépenses de défense des pays alliés (*)

  L'Assemblée,

  1. Constatant que la plupart des pays membres de l'OTAN ont réduit leur budget de défense à la fin de la guerre froide, tirant parti de ce qu'on appelait à l’époque «les dividendes de la paix»;

  2. Notant que d'autres acteurs de la scène internationale, dont la Russie et la Chine, ont investi massivement dans la défense au cours de la dernière décennie, tandis que les pays occidentaux s'enlisaient dans un grave marasme économique;

  3. Reconnaissant que l'environnement de sécurité est devenu bien plus préoccupant, comme en attestent les flancs est et sud où la Russie a déployé des capacités importantes A2/AD (déni d'accès/interdiction de zone);

  4. Soulignant que l'article 3 du Traité de l'Atlantique Nord engage les Alliés, agissant individuellement et conjointement, d'une manière continue et effective, par le développement de leurs propres moyens et en se prêtant mutuellement assistance, à maintenir et à accroître leur capacité individuelle et collective de résistance à une attaque et considérant qu'un niveau adéquat de capacités de défense dans un environnement de plus en plus difficile est toujours d'actualité;

  (*) Présentée par la commission de l’économie et de la sécurité et adoptée par l'assemblée plénière le lundi 21 novembre 2016, Istanbul, Turquie.

  5. Se félicitant des engagements pris en vue d'augmenter les dépenses de défense par les dirigeants des pays alliés aux sommets du pays de Galles et de Varsovie;

  6. Notant qu'en 2016, les dépenses de défense des pays alliés dans leur ensemble ont progressé pour la première fois depuis 2009;

  7. Constatant que cinq pays alliés ont atteint l'objectif consistant à allouer 2 % de leur PIB aux dépenses de défense;

  8. Rappelant que, si le niveau des dépenses de défense n'est pas une fin en soi, il n'en représente pas moins un instrument important pour l'acquisition de matériels de qualité supérieure tout en mettant au point des structures nationales de défense pour exploiter au mieux les capacités;

  9. Soulignant qu'il existe des moyens additionnels et complémentaires pour accroître les capacités, par exemple la mutualisation et le partage, la spécialisation, Pag. 5les investissements ciblés et le resserrement de la coopération industrielle dans le domaine de la défense;

  10. INVITE INSTAMMENT les gouvernements et les parlements des pays membres de l'Alliance atlantique:
   a. à redoubler d'efforts pour consacrer au moins 2% de leur PIB à la défense et plus de 20% de leur budget de la défense aux équipements majeurs y compris la recherche-développement y afférente;
   b. à entamer sans délai un dialogue ouvert et transparent avec la société civile et les principales parties prenantes des secteurs privé et public sur la façon dont des dépenses de défense accrues et de meilleurs investissements à long terme dans les capacités de défense peuvent renforcer la sécurité nationale et collective;
   c. à veiller à ce que les pays alliés ouvrent pour un partage plus équilibré des coûts et des responsabilités inhérents à la défense collective;
   d. à s'assurer que les investissements sont consacrés aux nouvelles priorités capacitaires et non à d'autres fins, telle la création d'emplois, qui ne seraient pas expressément liées à la défense et qui pourraient donc être satisfaites plus efficacement par d'autres moyens;
   e. à restructurer les budgets de la défense et à poursuivre des initiatives moins coûteuses comme la mutualisation et le partage de capacités militaires, une intensification de la coopération en matière d'acquisition et, enfin, des échanges commerciaux économiquement significatifs de matériels de défense;
   f. à faire en sorte que des fonds significatifs soient aussi alloués pour traiter les causes de l'insécurité mondiale et régionale.

Pag. 6

ASSEMBLEA PARLAMENTARE DELLA NATO

RISOLUZIONE n. 432

Le spese per la difesa dei Paesi alleati (*)

  L'Assemblea,

  1. Constatando che la maggior parte dei Paesi membri della NATO hanno ridotto i loro bilanci per la difesa dopo la fine della Guerra Fredda, approfittando di ciò che è stato definito all'epoca «il dividendo della pace»;

  2. Notando che altri attori internazionali, fra cui la Russia e la Cina, hanno investito massicciamente nella difesa durante l'ultimo decennio, mentre i Paesi occidentali sprofondavano in un grave marasma economico;

  3. Riconoscendo che l'ambiente di sicurezza è divenuto molto più preoccupante, come dimostrano i fianchi orientale e meridionale dove la Russia ha dispiegato importanti capacità A2/AD (anti-accesso / negazione dello spazio);

  4. Sottolineando che l'articolo 3 del Trattato del Nord Atlantico impegna gli Alleati, che agiscono individualmente o congiuntamente, in maniera continuativa ed effettiva, attraverso lo sviluppo di propri mezzi e prestandosi reciproca assi-stenza, a mantenere e accrescere le capacità individuali e collettive di resistenza a un attacco e considerando che un livello adeguato di capacità difensive in un ambiente sempre più complesso è sempre di attualità;

  (*) Presentata dalla commissione economia e sicurezza e adottata dall'assemblea plenaria lunedì 21 novembre 2016, Istanbul, Turchia.

  5. Accogliendo con favore gli impegni di aumentare le spese per la difesa assunti dai leader dei Paesi alleati durante i vertici del Galles e di Varsavia;

  6. Notando che nel 2016 le spese complessive per la difesa dei Paesi alleati sono aumentate per la prima volta dal 2009;

  7. Constatando che cinque Paesi alleati hanno raggiunto l'obiettivo di stanziare il 2 per cento del loro PIL per le spese per la difesa;

  8. Rammentando che, sebbene il livello delle spese per la difesa non costituisca un obiettivo fine a se stesso, rappresenta tuttavia un importante mezzo per l'acquisto di attrezzature sofisticate, mettendo a punto al contempo strutture nazionali di difesa per sfruttare al meglio le capacità;

  9. Sottolineando che esistono mezzi aggiuntivi e complementari per accrescere le capacità, ad esempio mediante la messa in comune e la condivisione, la specializzazione, gli investimenti mirati e la più Pag. 7stretta cooperazione industriale nel campo della difesa;

  10. ESORTA i Governi e i parlamenti dei Paesi membri dell'Alleanza atlantica:
   a. a raddoppiare gli sforzi per destinare almeno il 2 per cento del loro PIL alla difesa e oltre il 20 per cento del loro bilancio della difesa agli equipaggiamenti principali, comprese le relative attività di ricerca e sviluppo;
   b. ad avviare senza indugio un dialogo aperto e trasparente con la società civile e gli attori chiave del settore pubblico e privato sulla modalità in cui maggiori spese per la difesa e migliori investimenti a lungo termine nelle capacità difensive possano rafforzare la sicurezza nazionale e collettiva;
   c. a vigilare affinché i Paesi alleati si adoperino a favore di una ripartizione più equilibrata dei costi e delle responsabilità per la difesa collettiva;
   d. ad assicurare che gli investimenti siano destinati ad affrontare le nuove priorità in materia di capacità e non per altri fini, come la creazione di posti di lavoro, che non sono espressamente connessi alla difesa e possono, dunque, essere conseguiti più efficacemente con altri mezzi;
   e. a ristrutturare i bilanci per la difesa e realizzare iniziative meno costose, quali la messa in comune e la condivisione delle capacità militari, una maggiore cooperazione in materia di commesse e scambi commerciali economicamente significativi di materiali per la difesa;
   f. a garantire che siano inoltre destinati adeguati finanziamenti per affrontare le cause dell'insicurezza mondiale e regionale.