Doc. XII-quater, N. 12

ASSEMBLEA PARLAMENTARE DELLA NATO

Risoluzione n. 412

La crisi umanitaria ai confini meridionali dell'Europa

Trasmessa il 15 dicembre 2014

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NATO PARLIAMENTARY ASSEMBLY

RESOLUTION n. 412

The humamitarian crisis on Europe's southern borders *

  The Assembly,

  1. Acknowledging that general instability in the Middle East and North Africa (MENA), and particularly conflicts in Syria and Iraq, have triggered a devastating humanitarian crisis that has now reached the borders of Europe;

  2. Noting that tens of thousands have lost their lives in Syria and Iraq while millions have fled their homes since the start of the war;

  3. Lamenting the tragic deaths of thousands of refugees and migrants from the MENA region seeking to cross the Mediterranean Sea;

  4. Appreciating the efforts of Lebanon, Jordan, Turkey and other countries as well as the United Nations High Commissioner for Refugees and other international institutions to provide shelter and feed millions of Syrian and Iraqi refugees; but,


  (*) presented by the Committee on the Civil Dimension of Security and adopted by the Plenary Assembly on Monday 24 November 2014, The Hague, Netherlands.

  5. Noting that the capacity of Lebanon and Jordan is now stretched to the limit and that the arrival of Syrian refugees in recent years has led to overcrowding, soaring prices, water shortage, rising community tensions and growing economic hardship;

  6. Understanding that Europe's southern states have assumed a disproportionate burden in caring for these refugees and migrants, although many do not remain in those countries and move quickly to more northerly states;

  7. Applauding the humanitarian intention behind Italy's Mare Nostrum operation, which also made it possible to arrest a substantial number (765) of traffickers of human beings;

  8. Deploring the actions of criminal groups which have led to more migrants losing their lives at sea in the central Mediterranean area;

  9. Recognising that women and children have borne a particularly heavy burden as a result of war and instability in the MENA region and have been subject to murder, Pag. 3kidnapping, rape, early marriage, torture and slavery;

  10. URGES member governments and parliaments of the North Atlantic Alliance:
   a. to increase support for those frontline states that bear the greatest burden of hosting an expanding number of refugees and migrants;
   b. to create a genuine multilateral programme to dissuade human traffickers and people smugglers from conducting their deadly trade, in order to reduce the number of refugees dying at sea;
   c. to deepen co-operation with and to increase assistance to countries of origin and transit in order to find durable solutions for refugees and Internally displaced persons;
   d. to align national legal standards for prosecuting human traffickers;
   e. to revisit reception procedures throughout Europe so that the burden of hosting this huge number of irregular migrants is more equitably shared;
   f. to develop comprehensive approaches to the specific problems women and children refugees confront and to work with host countries to implement support systems designed to ameliorate living conditions for these innocent victims of war and terrorism;
   g. to pursue the idea of creating humanitarian corridors in war-torn regions so that the basic needs of war traumatised populations can be met in their homes, thereby reducing their incentive to flee;
   h. to support vaccination programmes, especially in Syria, and to pressure belligerents not to use denial of health care as a tool of war;
   i. to hold those who commit human rights violations and war crimes, legally accountable for their crimes;
   j. to examine the possibility of the establishment of a no-fly zone and safe zones in Syria for the sheltering and protection of local communities and Internally displaced persons.

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ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE DE L'OTAN

RESOLUTION n. 412

La humanitaire aux frontieres meridionales de l'Europe *

  L'Assemblée,

  1. Constatant que l'instabilité générale qui règne dans la région du Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MOAN) et, en particulier, les conflits en Syrie et en Iraq, ont généré une crise humanitaire dévastatrice qui a aujourd'hui gagné les frontières de l'Europe;

  2. Notant que des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie en Syrie et en Iraq, et que des millions d'autres ont fui leur foyer depuis le début de la guerre;

  3. Déplorant la mort tragique de milliers de réfugiés et de migrants de la région MOAN cherchant à traverser la mer Méditerranée;

  4. Saluant les efforts déployés par le Liban, la Jordanie, la Turquie et d'autres pays, ainsi que par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et d'autres organisations internationales, pour fournir un abri et de la nourriture à des millions de réfugiés syriens et iraquiens; mais


  (*) présentée par la Commission sur la dimension civile de la sécurité et adoptée par l'assemblée plénière le lundi 24 novembre 2014 à La Haye, Pays-Bas.

  5. Notant que le Liban et la Jordanie ont aujourd'hui atteint la limite de leurs capacités et que l'arrivée, ces dernières années, de réfugiés syriens a entraîné dans ces pays une surpopulation, une flambée des prix, une pénurie d'eau, la montée de tensions communautaires et l'aggravation des difficultés économiques;

  6. Consciente que les pays d'Europe du Sud assument une charge disproportionnée en accueillant ces réfugiés et migrants bien que nombre d'entre eux ne restent pas dans ces pays et se rendent rapidement vers les pays situés plus au nord;

  7. Saluant l'intention humanitaire derrière l'opération italienne Mare Nostrum qui a aussi permis d'arrêter un grand nombre (765) de trafiquants d’êtres humains;

  8. Déplorant les activités des organisations criminelles qui ont causé la mort en mer d'un nombre croissant de personnes dans la zone centrale de la Méditerranée;

  9. Consciente que les femmes et les enfants ont payé un tribut particulièrement lourd suite à la guerre et à l'instabilité régnant dans la région MOAN et ont été les victimes d'homicide, d'enlèvement, Pag. 5de viol, de mariage précoce, de torture et d'esclavage;

  10. INVITE INSTAMMENT les gouvernements et les parlements des pays membres de l'Alliance atlantique:
   a. à accroître leur soutien aux pays situés en première ligne, qui assument la plus grande partie de la charge en accueillant un nombre croissant de réfugiés et de migrants;
   b. à mettre sur pied un véritable programme multilatéral pour décourager les trafiquants d’êtres humains et les passeurs de mener leurs activités meurtrières, de manière à réduire le nombre de réfugiés périssant en mer;
   c. à intensifier la coopération avec les pays d'origine et de transit et à accroître l'aide à ces pays en vue de trouver des solutions durables au problème des réfugiés et des personnes déplacées internes;
   d. à harmoniser les normes juridiques nationales relatives aux poursuites des trafiquants d’êtres humains;
   e. à revisiter les procédures d'accueil dans toute l'Europe afin que la charge de l'accueil de ce nombre considérable de migrants en situation irrégulière soit partagée de façon plus équitable;
   f. à mettre au point des approches globales pour répondre aux problèmes spécifiques auxquels sont confrontés les femmes et les enfants réfugiés, et à travailler avec les pays hôtes en vue de mettre en oeuvre des systèmes d'assistance visant à améliorer les conditions de vie de ces victimes innocentes de la guerre et du terrorisme;
   g. à poursuivre l'idée de créer des couloirs humanitaires dans les régions ravagées par la guerre afin de répondre chez elles aux besoins élémentaires des populations traumatisées par les conflits de sorte qu'elles soient ainsi moins incitées à fuir;
   h. à soutenir les programmes de vaccination, en particulier en Syrie, et à faire pression sur les belligérants pour qu'ils n'utilisent pas le refus de prodiguer des soins de santé comme arme de guerre;
   i. à faire en sorte que ceux qui commettent des violations en matière des droits humains et des crimes de guerre soient tenus légalement responsables de leurs actes;
   j. à examiner la possibilité de créer une zone d'exclusion aérienne et des zones de sécurité en Syrie pour offrir refuge et protection aux populations locales et aux personnes déplacées internes.

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ASSEMBLEA PARLAMENTARE DELLA NATO

RISOLUZIONE n. 412

La crisi umanitaria ai confini meridionali dell'Europa *

  L'Assemblea,

  1. Riconoscendo che l'instabilità generale nel Medio Oriente e nel Nord Africa (MENA), e in particolare i conflitti in Siria e Iraq, hanno scatenato una devastante crisi umanitaria che ha ormai raggiunto i confini dell'Europa;

  2. Osservando che decine di migliaia di persone hanno perso la vita in Siria e Iraq, mentre milioni di persone hanno abbandonato le proprie case dall'inizio della guerra;

  3. Rammaricata per la tragica morte di migliaia di rifugiati e di migranti provenienti dalla regione MENA nel tentativo di attraversare il Mar Mediterraneo;

  4. Apprezzando gli sforzi compiuti da Libano, Giordania e Turchia, nonché dall'Alto Commissariato delle Nazioni Unite per i Rifugiati e altre istituzioni internazionali per offrire un riparo e cibo a milioni di rifugiati siriani e iracheni; ma

  5. Osservando che la capacità del Libano e della Giordania è ormai giunta ai limiti e che l'arrivo dei rifugiati siriani negli ultimi anni ha determinato sovrappopolamento, aumento dei prezzi, scarsità d'acqua, aumento delle tensioni sociali e crescita delle difficoltà economiche;


  (*) presentata dalla Commissione per la Dimensione Civile della Sicurezza e adottata dall'Assemblea Plenaria all'Aia, Paesi Bassi, lunedì 24 Novembre 2014.

  6. Comprendendo che gli stati dell'Europa meridionale si sono fatti carico di un onere sproporzionato fornendo assistenza a questi rifugiati e migranti, anche se molti di loro non restano in quei Paesi ma si spostano rapidamente verso i paesi più a nord;

  7. Plaudendo alle intenzioni umanitarie che hanno animato l'operazione italiana Mare Nostrum, la quale ha consentito anche l'arresto di un numero considerevole (765) di trafficanti di esseri umani;

  8. Deplorando le azioni dei gruppi criminali che hanno portato sempre più migranti a perdere la vita nell'area del Mediterraneo centrale;

  9. Riconoscendo che donne e bambini hanno sostenuto un fardello particolarmente gravoso a seguito delle guerre e dell'instabilità nella regione MENA, essendo soggetti a uccisioni, rapimenti, violenze sessuali, matrimoni precoci, torture e schiavitù;

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  10. ESORTA i governi e i parlamenti dell'Alleanza Nord-Atlantica:
   a. ad aumentare il sostegno a quegli stati in prima linea che sostengono l'onere maggiore legato all'accoglienza di un numero crescente di rifugiati e migranti;
   b. a creare un autentico programma multilaterale per dissuadere i trafficanti di essere umani e gli scafisti dal condurre il loro traffico letale, così da ridurre il numero di rifugiati che perdono la vita in mare;
   c. a rafforzare la cooperazione con e aumentare l'assistenza ai paesi di origine e di transito per trovare soluzioni durevoli per i rifugiati e gli sfollati;
   d. ad allineare le norme giuridiche nazionali per perseguire i responsabili del traffico di esseri umani;
   e. a rivedere le procedure di accoglienza in Europa così da condividere più equamente l'onere dell'accoglienza di un così alto numero di migranti irregolari;
   f. a sviluppare strategie onnicomprensive ai problemi specifici che affrontano donne e bambini rifugiati e a collaborare con i paesi ospiti per attuare sistemi di sostegno volti a migliorare le condizioni di vita di queste vittime innocenti di guerre e terrorismo;
   g. ad approfondire l'idea di creare dei corridoi umanitari nelle regioni devastate dalla guerra, affinché i bisogni fondamentali delle popolazioni traumatizzate dalla guerra possano essere meglio soddisfatti in patria, così da disincentivare la fuga;
   h. a sostenere programmi di vaccinazione, soprattutto in Siria, e a fare pressioni sui belligeranti affinché non utilizzino il diniego di cure mediche come strumento di guerra;
   i. a rendere penalmente responsabili per i crimini commessi coloro che si rendano colpevoli di violazioni dei diritti umani e crimini di guerra;
   j. a valutare la possibilità di creare in Siria una zona di interdizione al volo e zone sicure, per il ricovero e la protezione delle comunità locali e degli sfollati.